OLÉRON
OLÉRON
Connaissez-vous mon île ? - Elle
s’étend mollement entre Charente et Gironde.
Elle fleure bon la marée, le mimosa,
l’œillet et la résine des pins.
On prétend que c’est pour cela qu’elle fut
appelée Olerum par les Latins.
D’autres prétendent qu’elle fut L’île
des larrons avant de devenir Ol’ron,
puis Oléron.
Il est vrai que, d’histoires de mer, de
naufrageurs et de pirates, le vent en est tout chargé … Mais il transporte
aussi tant d’effluves suaves et douces!
Vieilles églises, vieux grimoires, vieilles maisons basses et blanches, dont les toîts de tuiles romanes ont tant lutté contre les intempéries ! … Charme désuet des grands parcs ombragés.
C’est cela, mon île … Et ce sont ces
grimoires et ces ruines qui m’ont confié ou inspiré les légendes du pays
d’Oléron. L’une ou l’autre d’entre elles m’ont été soufflées alors que je
rêvaissur la plage immense ou au bord des anciens marais salants. Presque
toutes sont authentiques ou, du moins, contiennent une forte part
d’authenticité qui les rend vraissemblables.
J’ai cherché dans les vieux livres et
sous la mousse des vieilles
pierres, parce que j’aimais mon île.
Puissent ces histoires vous souffler un
peu de la douceur oléronnaise, un peu de ses fureurs aussi.
Peut-être voudrez-vous la connaître telle
qu’elle est maintenant : Dès que l’été arrive, elle est égayée par des
milliers de rires d’enfants. Jusqu’à l’automne, elle est brûlée de
soleil : Sables d’or sur lesquels se pressent les vacanciers.
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